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Conférence: Je suis technologue, qu’est-ce que j’ai le droit de faire?
La radiographie fait partie du dossier du patient. En vertu de ses obligations déontologiques, le technologue en imagerie médicale doit protéger la confidentialité des informations au dossier du patient et maintenir les documents sur un support permettant la protection des renseignements personnels.
Nous référons à cet égard aux articles 8 et 11 du Règlement sur la tenue des dossiers, des registres et des cabinets de consultation et sur la cessation d’exercice d’un membre de l’Ordre des technologues en imagerie médicale, en radio-oncologie et en électrophysiologie médicale du Québec :
8. Le technologue doit s’assurer de la confidentialité et l’intégrité de ses dossiers.
11. Le technologue en imagerie médicale, le technologue en radio-oncologie ou le technologue en électrophysiologie médicale doit détenir, maintenir et conserver ses dossiers dans un local ou un meuble auquel le public n’a pas librement accès et pouvant être fermé à clé ou autrement, afin d’assurer la confidentialité et l’intégrité des renseignements contenus dans ses dossiers.
Lorsqu’un technologue en imagerie médicale, un technologue en radio-oncologie ou un technologue en électrophysiologie médicale utilise un support faisant appel aux technologies de l’information pour la constitution, la tenue, la détention, le maintien et la conservation d’un dossier, il doit:
1° sauvegarder les renseignements et les documents ainsi recueillis et en conserver une copie;
2° protéger l’accès à ces renseignements et documents, notamment par l’utilisation d’un code d’accès individuel et d’un système de fermeture et de verrouillage d’écran.
Ajoutons à ce qui précède que l’obligation de protéger les renseignements personnels d’un patient est encore plus importante depuis les modifications à la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels et à la Loi sur la protection des renseignements personnels dans le secteur privé.
Le Code de déontologie des technologues en imagerie médicale, en radio-oncologie et en électrophysiologie médicale stipule également :
26.1 Le technologue en imagerie médicale, le technologue en radio-oncologie ou le technologue en électrophysiologie médicale doit prendre les moyens raisonnables pour faire respecter le secret des renseignements confidentiels qu’il reçoit dans l’exercice de sa profession par tout employé ou par toute personne qui coopère avec lui ou qui exerce ses activités au sein de la société où il exerce ses activités professionnelles.
Enfin, il est à noter que dans la Fiche 18 – Échange de photographies par voie électronique : quelles sont les règles à respecter?, le Collège des médecins met en garde les médecins en mentionnant ce qui suit :
« La transmission de photographies d’images radiologiques est à proscrire car cette pratique pourrait affecter la qualité des soins et la justesse du diagnostic. Les examens d’imagerie médicale doivent être transmis et visionnés sur les appareils dédiés à ces fins. »
Ceci étant, l’OTIMROEPMQ est d’avis que l’envoi d’image par texto n’est pas une bonne pratique puisqu’elle ne permet pas de protéger adéquatement les informations qui circulent alors selon un système qui n’est pas sécurisé.
Le technologue en imagerie-médicale, en radio-oncologie ou en électrophysiologie médicale agit selon une ordonnance.
La signature de l’ordonnance permet de s’assurer qu’elle émane bien d’un professionnel autorisé à l’émettre. Il arrive que l’ordonnance soit transmise rapidement ou que la signature soit oubliée.
L’OTIMROEPMQ recommande de tenter d’obtenir la signature avant de procéder. Si le médecin ne peut être joint, le technologue devrait tenter d’obtenir une ordonnance verbale ou vérifier avec le radiologiste s’il accepte une ordonnance non signée. Nous vous référons à ce sujet aux articles parus dans l’ÉchoX en septembre 2022 et janvier 2023.
Il arrive qu’une ordonnance soit incomplète, imprécise ou erronée. L’OTIMROEPMQ recommande d’abord de tenter d’obtenir la précision du médecin quant à l’ordonnance et de consulter le radiologiste en cas d’impossibilité de joindre le médecin traitant.
Il est important de documenter le dossier adéquatement sur l’examen qui est effectué.
Rappelons certaines obligations déontologiques prévues aux articles suivants du Code de déontologie des technologues en imagerie médicale, en radio-oncologie et en électrophysiologie médicale :
5. Dans l’exercice de sa profession, le technologue en imagerie médicale, le technologue en radio-oncologie ou le technologue en électrophysiologie médicale doit tenir compte des limites de ses aptitudes, de ses connaissances ainsi que des moyens qui sont à sa disposition.
46. Le technologue en imagerie médicale, le technologue en radio-oncologie ou le technologue en électrophysiologie médicale appelé à collaborer avec un membre de l’Ordre, un autre professionnel ou une autre personne compétente doit préserver son autonomie professionnelle. Il n’est pas tenu d’accomplir une tâche contraire à sa conscience professionnelle ou aux principes régissant l’exercice de la profession.
La Loi sur les technologues en imagerie médicale, en radio-oncologie et en électrophysiologie médicale précise en quoi consiste l’exercice de la profession.
Alors que l’électrocardiogramme à l’effort est spécifiquement mentionné au paragraphe 2 de l’article 11.1 comme une activité réservée au technologue en électrophysiologie médicale, l’examen visé par le ECG au repos n’est pas spécifiquement décrit.
Comme c’est un examen jugé à risque pour le patient et nécessitant une expertise médicale, l’examen doit être exécuté sous la surveillance immédiate d’un médecin à moins qu’un protocole clinique soit établi en collaboration entre les technologues en imagerie médicale (médecine nucléaire) et les nucléistes selon la politique de l’établissement de santé. Les mots surveillance immédiate signifient que le médecin est près du patient au moment de l’examen ou de l’intervention. (Réf. Normes de pratique en médecine nucléaire, p. 8). De plus, pour l’analyse du tracé, un médecin spécialiste ou un professionnel de la santé habilité (p. ex. technologue en électrophysiologie médicale) doit être présent.
Nous vous rappelons que les technologues en imagerie médicale (MN) ne sont pas autorisés à poser un diagnostic (interpréter), vu que des décisions médicales sont prises suite à l’interprétation d’un ECG, celle-ci doit être réalisée par un médecin ou un professionnel de la santé habilité à le faire.
La portion de l’analyse du tracé est réalisée par le médecin spécialiste ou un professionnel habilité (p. ex. technologue en électrophysiologie médicale).
En tout temps et selon le jugement clinique tant du technologue que du médecin spécialiste (p.ex. radiologiste), ces derniers peuvent demander des précisions auprès du médecin traitant pour s’assurer de la pertinence de répéter l’examen.
Des règles administratives peuvent encadrer l’utilisation de la même ordonnance.
La règle sur les situations de ce genre se situe à l’article 60.4 du Code des professions qui se lit comme suit :
60.4. Le professionnel doit respecter le secret de tout renseignement de nature confidentielle qui vient à sa connaissance dans l’exercice de sa profession.
Il ne peut être relevé du secret professionnel qu’avec l’autorisation de son client ou lorsque la loi l’ordonne ou l’autorise par une disposition expresse.
Le professionnel peut en outre communiquer un renseignement protégé par le secret professionnel, en vue de prévenir un acte de violence, dont un suicide, lorsqu’il a un motif raisonnable de croire qu’un risque sérieux de mort ou de blessures graves menace une personne ou un groupe de personnes identifiable et que la nature de la menace inspire un sentiment d’urgence. Toutefois, le professionnel ne peut alors communiquer ce renseignement qu’à la ou aux personnes exposées à ce danger, à leur représentant ou aux personnes susceptibles de leur porter secours. Le professionnel ne peut communiquer que les renseignements nécessaires aux fins poursuivies par la communication.
Pour l’application du troisième alinéa, on entend par «blessures graves» toute blessure physique ou psychologique qui nuit d’une manière importante à l’intégrité physique, à la santé ou au bien-être d’une personne ou d’un groupe de personnes identifiable.
Ces éléments sont parfois difficiles à évaluer. L’Ordre recommande d’abord de tenter de dissuader la personne quant à son comportement à risque. S’il y a urgence, seul le renseignement nécessaire peut être donné à la personne en danger ou aux autorités policières. Le syndic doit aussi en être informé.
Nous référons à cet égard à l’article 27.1 du Code de déontologie des technologues en imagerie médicale, en radio-oncologie et en électrophysiologie médicale :
27.1. Le technologue en imagerie médicale, le technologue en radio-oncologie ou le technologue en électrophysiologie médicale qui, en application du troisième alinéa de l’article 60.4 du Code des professions (chapitre C-26), communique un renseignement protégé par le secret professionnel en vue de prévenir un acte de violence, doit:
1° communiquer le renseignement sans délai;
2° si la communication s’est faite verbalement, transmettre dès que possible à la personne à qui elle a été faite une confirmation écrite;
3° consigner dès que possible au dossier du client concerné les éléments suivants:
a) la date et l’heure de la communication;
b) les motifs au soutien de la décision de communiquer le renseignement incluant l’identité de la personne qui a incité le technologue en imagerie médicale, le technologue en radio-oncologie ou le technologue en électrophysiologie médicale à le communiquer ainsi que celle de la personne ou du groupe de personnes exposées à un danger;
c) le contenu de la communication, le mode de communication utilisé et l’identité de la personne à qui la communication a été faite;
4° transmettre dès que possible au syndic un avis de la communication indiquant les motifs au soutien de la décision de communiquer le renseignement ainsi que la date et l’heure de la communication.
De plus, si le bien de la ou des personnes exposées à ce danger l’exige, le technologue en imagerie médicale, le technologue en radio-oncologie ou le technologue en électrophysiologie médicale, qui en application du troisième alinéa de l’article 60.4 du Code communique un tel renseignement, consulte un membre de l’ordre, un membre d’un autre ordre professionnel ou toute autre personne compétente à la condition que cette consultation n’entraîne pas de retard préjudiciable à la communication du renseignement.
Les étudiants doivent agir conformément aux exigences du Code de déontologie.
Le Règlement sur les activités professionnelles qui peuvent être exercées par des personnes autres que des technologues en imagerie médicale, en radio-oncologie et en électrophysiologie médicale s’applique aux étudiants.
L’article 2 stipule :
2. Les normes réglementaires suivantes sont applicables, avec les adaptations nécessaires, à la personne exerçant des activités professionnelles en vertu du présent règlement:
1° les normes déontologiques prévues par règlement de l’Ordre pris en vertu de l’article 87 du Code des professions (chapitre C-26);
2° les normes relatives à la tenue des dossiers et des bureaux prévues par règlement de l’Ordre pris en vertu de l’article 91 du Code des professions;
3° les normes relatives à l’obligation de fournir et de maintenir une garantie contre la responsabilité prévue par règlement de l’Ordre pris en vertu du paragraphe d de l’article 93 du Code des professions, sauf dans le cas visé à l’article 4 du présent règlement.
Rappelons le devoir de confidentialité qui s’applique suivant l’article 26.1 du Code de déontologie des technologues en imagerie médicale, en radio-oncologie et en électrophysiologie médicale :
26.1. Le technologue en imagerie médicale, le technologue en radio-oncologie ou le technologue en électrophysiologie médicale doit prendre les moyens raisonnables pour faire respecter le secret des renseignements confidentiels qu’il reçoit dans l’exercice de sa profession par tout employé ou par toute personne qui coopère avec lui ou qui exerce ses activités au sein de la société où il exerce ses activités professionnelles.
Les maisons d’enseignement ont certainement une banque d’images disponible pour la formation. Notez qu’il est possible pour un enseignant de consulter les examens effectués par l’un de ses élèves dans un centre.
Oui, le technologue agit selon l’ordonnance.
La consultation du rapport médical ne pose pas d’enjeu déontologique dans ce contexte.
Rappelons toutefois que la curiosité n’est pas une raison valable pour consulter un dossier et que vous demeurez tenu à la discrétion et la confidentialité des informations qui vous sont accessibles en vertu des articles 23, 26 et 27 du Code de déontologie des technologues en imagerie médicale, en radio-oncologie et en électrophysiologie médicale :
23. Le technologue en imagerie médicale, le technologue en radio-oncologie ou le technologue en électrophysiologie médicale est tenu au secret professionnel, conformément à l’article 60.4 du Code des professions (chapitre C-26).
26. Le technologue en imagerie médicale, le technologue en radio-oncologie ou le technologue en électrophysiologie médicale doit éviter les conversations indiscrètes au sujet d’un client et des services qui lui sont rendus.
27. Le technologue en imagerie médicale, le technologue en radio-oncologie ou le technologue en électrophysiologie médicale ne doit pas faire usage de renseignements de nature confidentielle au préjudice d’un client ou en vue d’obtenir directement ou indirectement un avantage pour lui-même ou pour autrui.
Oui, à partir du moment où les renseignements cliniques sont clairs, le technologue peut choisir le protocole d’examen. Nous vous référons pour plus de détails à l’article paru dans l’ÉchoX en mars 2021 lequel est disponible sur le site de l’Ordre.
L’obtention du consentement demeure la responsabilité du médecin ou du professionnel autorisé qui a la responsabilité de l’acte diagnostique ou thérapeutique. Un consentement explicite écrit s’impose lorsqu’il s’agit de procédures invasives tels que biopsie, l’installation d’un cathéter veineux central par approche périphérique.
Conférence: Les concepts du patient-partenaire et du partenariat des soins
Deux types de formations pourraient être proposées via l’Ordre pour une sensibilisation et une introduction au partenariat patient. Tout d’abord une formation sur le partenariat avec les patients, pour aller plus en profondeur sur le modèle de soin et sur la reconnaissance du patient comme acteur de ses soins. Puis une formation sur les parcours de vie avec la maladie et les trajectoires de soins, qui permettent de se sensibiliser à la perspective du patient et les moments de son entrée en relation avec des technologues.
Il est tout à fait possible d’établir des relations de partenariat avec des personnes avec des enjeux de santé mentale, nous le faisons quotidiennement dans nos projets du CEPPP.
Les enjeux de santé mentale sont présents et seront de plus en plus présents dans les années à venir. Les technologues seront donc sans doute quotidiennement confrontés à ces enjeux. Une formation et une sensibilisation sur le sujet pourrait vous soutenir, des organismes sont spécialisés dans de telles formations et accompagnements.
Le port du masque s’avère nécessaire dans certaines situations. Le sourire s’entend dans la voix et se lit dans les yeux, par conséquent, continuez de sourire sous votre masque et le patient l’appréciera sûrement.
Une présence de qualité à l’autre est nécessaire, et cela peut s’exprimer de plusieurs façons notamment par un contact visuel, poser une question pour se préoccuper du confort du patient, toucher empathique…
Le patient coach est un patient qui est habitué à mobiliser ses savoirs et son vécu dans différents contextes, et en fonction de ses expériences de soins. Il peut alors accompagner un autre patient partenaire qui mobilise ses propres expériences pour une première fois. Il s’agit d’une évolution qui résulte de l’expérience acquise au fil du temps.
Le rôle du patient accompagnateur, quant à lui, réside dans la mobilisation et le partage du savoir expérientiel afin d’aider d’autres patients qui vivent une expérience de soins similaires. Certains projets novateurs permettent d’ailleurs d’entrevoir le potentiel d’interventions de type patients accompagnateurs dans la facilitation de la communication patients-personnels de la santé et dans l’amélioration de l’expérience de soins des patients, notamment en termes de soutien émotionnel et d’information.
Source :
https://chaireengagementpatient.openum.ca/projets-de-recherche/en-cours/oncologie/parole-onco-1/
Nous comprenons et apprécions votre désir d’améliorer la qualité des soins et services offerts. Le CEPPP a une vaste expertise et expérience dans les stratégies d’amélioration de l’expérience patient, et peut proposer plusieurs pistes de solutions et d’accompagnement.
En effet, il est important que ces solutions soient co-construites en partenariat et adaptées à votre réalité et celle de vos patients.
Le choix de devenir partenaire de ses soins repose sur la volonté du patient de s’impliquer ainsi que sur l’accueil du souhait du patient de s’investir dans ses soins.
Vous avez un rôle à jouer dans la création d’un espace de partenariat avec vos patients.
Le patient a appris autant que ce que tous les intervenants précédents lui ont montré. Vous pourriez vous investir dans l’éducation thérapeutique au patient et lui apporter de nouveaux savoirs et de nouvelles compétences qu’il pourra réinvestir dans ses prochains rendez-vous avec un technologue ou avec d’autres intervenants de la santé. Le patient sera ainsi moins gêné de s’impliquer dans les examens avec vous.
Une ou des brochures pourraient être co-construites avec des patients qui utilisent fréquemment vos services pour les préparer à leurs examens (expliquer l’examen, la durée et la suite des événements, etc).
Le manque de temps est chronique à tous les niveaux dans le système de santé et les patients comprennent bien cet enjeu là.
Le partenariat patient ne prend pas plus de temps mais est bien une posture différente, d’inclusion et d’ouverture à l’autre, quant à la relation de soins.
Nous voyons bien l’importance d’une fine communication entre les patients et les technologues, de même qu’avec tous les intervenants dans le parcours de soins. Contribuer à informer le patient de ce qui est possible ou non, contribue à instaurer une relation de partenariat, et à l’éducation thérapeutique du patient.
Certaines discussions peuvent être inconfortables, mais font aussi partie du parcours de soins du patient dont vous êtes des acteurs importants.
Dans cette optique, vous pourriez co-construire une stratégie de communication qui viserait à informer vos patients de la teneur de vos interventions.
Tous les travailleurs ont droit à la sécurité dans leur milieu de travail, et bien sûr les agressions sont inacceptables.
Cette question illustre à quel point la présence des proches est essentielle dans le réseau de la santé et qu’une place comme partenaire doit leur être faite sans réticence dans la trajectoire de soins et les examens.
Expliquer le contexte dans lequel le soin va se passer au patient est toujours bénéfique.
Cette question rejoint beaucoup d’éléments évoqués dans les réponses précédentes.
Cette question démontre un souci de l’autre, un souci éthique de grande qualité et un désir de bien desservir une population avec un pluralisme de valeurs.
L’approche patient partenaire est une approche d’inclusion et d’ouverture à l’autre, de reconnaître l’autre dans toutes ses valeurs et son intégrité, et de s’intéresser à l’autre.
Le professionnalisme inclut la qualité de la communication et la qualité de la relation à l’autre, lesquelles sont des valeurs incluses dans les fondements de l’approche de partenariat patient.
Même si c’est du cas par cas, s’intéresser aux besoins du patient, être à l’écoute des patients :
Les personnes proches aidantes ( PPA) peuvent également jouer un rôle déterminant.
Partenaires
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La Banque Nationale est heureuse d’être partenaire de l’OTIMROEPMQ et d’offrir à ses membres des avantages sur mesure.