Derrière chaque mammographie, l’expertise de 567 technologues au service du dépistage du cancer du sein au Québec

En ce mois d’octobre rose qui s’achève, l’Ordre des technologues en imagerie médicale, en radio-oncologie et en électrophysiologie médicale du Québec (OTIMROEPMQ) ajoute sa voix à celle des 567 technologues qui réalisent les mammographies auprès de la population québécoise pour réaffirmer toute l’importance de procéder au dépistage du cancer du sein. Nous devons y être conscientisés tout au long de l’année.

Les technologues en mammographie : des professionnelles chevronnées parmi les mieux formées au pays

Au Québec, nous pouvons compter sur la compétence de technologues aguerries spécialisées  en mammographie pour veiller au dépistage du cancer du sein. En effet, les technologues en radiodiagnostic obtiennent une formation supplémentaire dédiée à l’imagerie du sein afin de pouvoir réaliser les mammographies. Elles sont également soumises annuellement à un processus rigoureux encadré par l’OTIMROEPMQ pour maintenir leurs compétences. Elles s’appliquent à fournir les meilleures images afin que les radiologistes puissent les analyser et émettre un diagnostic. L’amélioration des techniques de positionnement et l’analyse d’images font notamment partie de leur formation continue afin de conserver un standard élevé d’expertise. En plus de leur savoir-faire clinique, ces technologues savent accueillir les patientes avec bienveillance et les rassurer en les informant à chacune des étapes.

La croissance rapide de l’innovation technologique en imagerie médicale est d’ailleurs un facteur positif sur la détection précoce du cancer du sein. De nouvelles techniques maîtrisées par les technologues comme l’angiomammographie, qui combine une mammographie avec l’injection d’un produit de contraste iodé par voie intraveineuse, permet de mieux visualiser la vascularisation des tissus mammaires pour améliorer la détection dans des cas précis. Quant à l’échographie mammaire, un examen prodigué par les technologues en échographie médicale et pouvant faire partie du parcours de dépistage, elle connaît aussi des avancées prometteuses.

L’élargissement du dépistage à la population de 40 à 49 ans : des recommandations bien reçues

L’Ordre salue les recommandations formulées à la fin septembre par l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux (INESS) qui prône l’élargissement du dépistage en abaissant l’âge d’initiation.

Nous recevons positivement la recommandation d’une mise à niveau du programme de dépistage et l’élargissement graduel proposé dans le but de diminuer les taux de rappel, ce qui aurait un effet non seulement sur les délais associés aux examens, qui sont inégaux selon les régions, mais permettrait aussi un meilleur ratio technologues/patientes considérant  la nouvelle catégorie de femmes qui joindront le programme. D’ailleurs, l’apport des technologues sera essentiel dans la mise en place et le maintien du lien de confiance pour cette nouvelle génération.

Nous invitons la population qui a des questions ou des craintes sur les examens en mammographie à consulter le site de l’Ordre (www.otimroepmq.ca) ou à contacter la Fondation cancer du sein du Québec (www.rubanrose.org)  et la Société canadienne du cancer  (www.cancer.ca) qui offrent une multitude d’informations utiles sur leurs plateformes sociales et leur site web en plus de mettre à disposition une ligne d’information pour parler à des experts et poser toutes leurs questions.